Il était une fois… Le vignoble Bony, ses fondations et ses aventures familiales
On a tous une histoire familiale un peu croustillante, mais chez les Bony, ça sent bon le raisin et la Côte de Nuits !
Tout commence dans les années 1960. Imaginez Jean-Pierre Bony, le pionnier local, qui plante d’une main déterminée les premières vignes à Nuits-Saint-Georges. Précisément, on est ici sur l’une des boucles mythiques de la Route des Grands Crus, au cœur de la Côte de Nuits, un terroir que les connaisseurs du 21 – Côte d’Or savent repérer dès le premier coup d’œil sur une carte viticole. La Bourgogne sur le bout des doigts (ou presque sur le bout des pieds, vu le nombre de pas dans les rangs), et déjà cette passion flamboyante pour le terroir : ici, les sols argilo-calcaires impriment leur marque dès la première vendange. Ici, l’héritage, ce n’est pas qu’une question de généalogie : chaque cep, chaque parcelle de terrain, chaque goutte de pinot noir — et parfois un peu de chardonnay ou d’aligoté — cache sa petite anecdote.
Arrive l’an 2000 : Fabienne Bony, la fille (et future cheffe de file, version « girl power bourguignon »), reprend le flambeau familial après une escapade œnologique en Australie (oui, on n’a pas tous fait nos classes à deux pas de chez nous…). Il se dit que cette ouverture internationale a amené quelques idées sur la vinification, et même un soupçon d’innovation dans la création de nouvelles cuvées ou tout simplement dans l’énergie du domaine. Avec Eva Gachot à ses côtés — mention spéciale à ce duo qui incarne la vocation féminine de la viticulture bourguignonne — la saga continue. Aujourd’hui, neuf appellations, sept hectares de vignes (ils étaient six à une époque, signal d’un agrandissement sans perdre l’âme familiale), une équipe où la passion s’insuffle aussi sûrement que le bourgogne dans les verres, et un amour du terroir transmis avec l’aisance d’un vieux conte partagé autour d’une table.
Fait amusant : la maison a été l’une des rares à allier production en direct du producteur et maison de négoce (avec « Fabienne Bony »), un pied dans la tradition pure, un autre dans le commerce moderne. Quelques parcelles mythiques — pensez aux Damodes, Chaillots ou même Les Pruliers — ponctuent leur cadastre, chacun cachant ses petites histoires.
L’histoire complète du domaine ? Il suffit de passer la porte, tout simplement. 🍇
Dans les coulisses du domaine : une équipe, un esprit (et pas que dans les verres…)
Si vous pensiez que le secret du Domaine Bony Jean-Pierre, c’était juste de bons raisins, détrompez-vous… Ici, on cultive le grain, certes, mais surtout un esprit collectif à toute épreuve. Fabienne Bony, cheffe d’orchestre — et pas seulement lors des grandes occasions comme la Saint-Vincent Tournante, à laquelle le domaine participe volontiers — orchestre chaque cuvée avec Eva Gachot (complice et bras droit) et une belle équipe de vignerons, soudée comme la mosaïque des climats bourguignons.
Ce mélange de sérieux, de convivialité et d’énergie féminine assumée, c’est une vraie signature. Pas étonnant qu’elles jouent un rôle actif dans l’association « Femmes et Vin de Bourgogne », qui fédère des vigneronnes de toute la Bourgogne depuis 2006 (et au passage, qui anime des évènements, ateliers dégustation et représentations à Paris autant qu’à Dijon). Ici, la Bourgogne version 2020, c’est aussi de jeunes ouvriers, parfois enfants du cru, parfois venus d’ailleurs, intégrés à la vie du domaine — chaque millésime compte sa “petite troupe”, et ce n’est clairement pas figé.
Mention toute spéciale à leur implication auprès des syndicats viticoles locaux (ceux qui défendent chaque parcelle avec la ténacité typique de la Côte de Nuits), un ancrage syndical discret mais solide.
Envie de mettre un visage sur la production ? Poussez la porte (ou cliquez, histoire de dire bonjour…). 👋
Le secret de la maison : terroirs, cépages et petits (ou grands) tours de main
Ah, le fameux « secret de famille » : ici, on l’avoue haut et fort… il tient dans le sol, les mains et la patience.
Sol argilo-calcaire, expositions à faire pâlir un guide Michelin, vieilles vignes parfois plus âgées que votre oncle qui collectionne les bouchons… Le terroir Côte de Nuits, c’est bien plus qu’une affiche : ça commence au pied de la parcelle, sur ces coteaux doucement inclinés autour de Nuits-Saint-Georges et Vosne-Romanée, dans des climats parfois si exigeants qu’on se surprend à croiser les doigts à chaque printemps.
Tout est fait pour que le pinot noir (95 % de rouge, c’est sacré ici !) puisse s’exprimer sans chichi. La sélection ? Manuelle, méticuleuse, souvent en équipe resserrée, avec la patronne, la seconde, et les vendangeurs du coin — certains suivent le même rang de vigne depuis dix ans.
À l’atelier, la lutte raisonnée est le mot d’ordre, mais pas uniquement : on s’intéresse de près aux certifications environnementales nouvelles générations (il n’est pas rare d’entendre évoquer la HVE — Haute Valeur Environnementale — même si le domaine préfère avancer prudemment sans faire de bruit). Les vendanges se font à la main, tradition bourguignonne oblige, et derrière la porte du chai, c’est là que la magie opère : vinification à l’ancienne, parfois macération pré-fermentaire (dixit une ouvrière croisée un matin d’octobre), batonnage soigneux sur les blancs, passage en fût de chêne pour certaines cuvées phares, et une part d’“intuition féminine” qui guide bien des décisions techniques.
C’est ça, un vrai vignoble familial : patience à revendre, gestes transmis de génération en génération et respect total pour un terroir qui sait surprendre. Parfois, il arrive même qu’un climat capricieux donne naissance à un millésime particulièrement marquant. D’ailleurs, Les Damodes 2004, conseillés par le Club Hachette cette année-là, en gardent encore la réputation.
Envie de ressentir l’authenticité du terroir ? On vous attend pour partager un verre et échanger autour d’une vraie histoire. 🍷
Notre avis : un domaine qui a tout pour plaire (et pour durer)
Ici, ce sont des histoires où la passion se savoure autant qu’elles se racontent, et on ne s’en lasse pas. Le Domaine Bony Jean-Pierre, c’est bel et bien un joli cru familial : sincérité, énergie féminine et profond respect du terroir. Franchement, résister à un vin qui vous embarque de Nuits-Saint-Georges jusqu’au bout du monde, tout en gardant ce côté chaleureux du village et ce goût du partage… on valide largement.
Petit clin d’œil : côté innovation, la maison n’hésite pas à initier des ateliers œnotouristiques (visite de parcelles spécifiques, dégustation “sous le cep”) ou à se lancer dans l’élevage sur lies pour jongler subtilement avec la fraîcheur des blancs.
Un conseil sympa : entamez la discussion, poussez la porte (virtuelle ou non), laissez-vous tenter… Souvent, les meilleurs voyages commencent par un simple verre à la main.
Carte sur table : les vins et appellations du Domaine Bony Jean-Pierre (et y’a du beau monde au casting)
Accrochez-vous, y’a du beau linge sur la scène et tout le monde veut sa place sur la table !
Les appellations clés du domaine
Chambolle-Musigny
Vosne-Romanée
Nuits-Saint-Georges Les Damodes
Côte de Nuits Village Les Chaillots
Bourgogne Hautes Côtes de Nuits
Bourgogne Passe Tout Grain
Bourgogne Chardonnay
Bourgogne Aligoté
Crémant de Bourgogne
Certaines parcelles sont presque devenues des prénoms dans la région : Les Damodes (potentiel de garde impressionnant, tanins fermes, robe rubis profonde), Les Chaillots et Les Pruliers, pour ne citer qu’elles… Les initiés aiment évoquer un style « Bony » qui marie intensité et accessibilité — la marque maison.
Le casting des bouteilles
Appellation | Couleur | Particularités | Récompenses/mentions |
---|---|---|---|
Nuits-Saint-Georges Les Damodes | Rouge | Robe intense, tanins racés | Guide Hachette (2004, etc.) |
Chambolle-Musigny | Rouge | Finesse & élégance | |
Vosne-Romanée | Rouge | Subtilité, grand terroir | |
Côte de Nuits Village Les Chaillots | Rouge | Charme affirmé | |
Bourgogne Hautes Côtes de Nuits | Blanc/Rouge | Vivacité, gourmandise | |
Bourgogne Passe Tout Grain | Rouge | Fraîcheur, accessible | |
Bourgogne Chardonnay | Blanc | Fruits blancs, minéralité | |
Bourgogne Aligoté | Blanc | Vivacité, citronné | |
Crémant de Bourgogne | Effervescent | Fines bulles |
Chaque flacon a son tempérament (robe rubis, grain de fruit affirmé, tanins soyeux…), l’ennui n’a franchement pas sa place ici — ici, c’est le plaisir qui prime !
À noter : le domaine explore également quelques cuvées en négoce sous la maison Fabienne Bony, permettant d’élargir encore la gamme, et de parfois glisser une « édition confidentielle » sur certaines tables de la région.
Besoin d’un coup de pouce pour choisir le bon flacon ? On se tient prêt, verre à la main si besoin ! 🥂
Pour les accros du palmarès : distinctions et reconnaissances (si, si, il y en a !)
Le Domaine Bony Jean-Pierre affiche un joli passage dans le Guide Hachette des Vins (en particulier Les Damodes, millésimes 2004 et suivants, petite étoile pour l’édition 2008). Certaines cuvées ou parcelles-clés ont aussi tapé dans l’œil des pros, que ce soit lors de passages au Club Hachette ou pendant des dégustations du réseau “Femmes et Vin de Bourgogne”. Bref, ici, la qualité se confirme d’année en année, comme l’attestent les récompenses obtenues.
Et si vous collectionnez les étiquettes, n’hésitez pas à demander quelques anecdotes sur les distinctions oubliées — il paraît que chaque médaille, même discrète, compte double dans le carnet du domaine.
Vous aimez feuilleter les palmarès ? Passez discuter (ou goûter) sur place ! 🏅
Comment déguster ou acheter : contact, visites et ventes directes (c’est là que tout devient sérieux…)
Le Domaine Bony Jean-Pierre, c’est du circuit court sans détour. Pas de détour interminable ni d’attente à rallonge pour apprécier du vrai bourgogne de vigneron. Vente directe à Nuits-Saint-Georges : un coup de fil, un mail, ou — pourquoi pas ? — une visite façon œnotourisme, l’idéal pour découvrir la production et le climat si particulier de la maison (on sent vite le charme familial et l’accueil maison).
Visiter le domaine, c’est aussi s’immerger dans la ville de Nuits-Saint-Georges, une commune connue et reconnue par l’INSEE Bourgogne-Franche-Comté — détail qui fait sourire les initiés du terroir, mais qui prouve combien l’adresse (5, rue de Vosne) est bel et bien au cœur de la tradition.
Mode d’emploi, façon bourguignonne
Passez au 5, rue de Vosne – 21700 Nuits-Saint-Georges
Un petit message, un appel, et hop… la dégustation vous tend les bras (avec ou sans rendez-vous, toujours dans la bonne humeur)
Achat direct, discussions sur les cuvées, balade dans les chais et papotages assurés autour du terroir
Option “clin d’œil” : parfois, Fabienne glisse une anecdote australienne pendant la visite (ça ne s’invente pas)
Il arrive qu’une initiation à la dégustation s’organise spontanément, surtout lors des journées portes ouvertes ou de petits évènements œnotouristiques, pour ceux qui souhaitent plonger dans le jargon local (macération, batonnage, terroir, etc.)
Envie de passer du rêve au verre ? Le domaine attend vos messages ou vos visites ! 🚗🍷
On ne va pas vous faire tout un roman… mais ici, ce qui compte, c’est la passion, l’authenticité et l’envie de partager. Santé !