Domaine Pierre Gelin : En Bourgogne, la qualité a une adresse (et une histoire qui a du terroir !)

Un domaine pas piqué des hannetons : Trois générations, un héritage à Fixin

Depuis 1925, le Domaine Pierre Gelin (vous l’avez, POC ! 🍷) façonne, bichonne, cajole et, osons le dire, porte haut les couleurs de Fixin, au cœur palpitant de la Côte de Nuits. Treize hectares de rangs méticuleusement alignés, transmis de Stéphen Gelin à Pierre Gelin, puis à Pierre-Emmanuel Gelin. Aujourd’hui ? Pierre-Emmanuel (troisième génération et tête chercheuse de la famille) veille sur ce patrimoine en mode chef de tribu, et s’appuie sur Mme Gelin pour garantir le sourire à l’accueil (22, rue de la Croix-Blanche, ça ne s’invente pas !).Derrière ce relais familial, il y a une histoire vraie d’héritage : des décisions parfois discutées, une attention permanente au patrimoine, la volonté, jamais cachée, de préserver la valeur patrimoniale du domaine autant que son prestige viticole. La transmission ici, c’est bien plus qu’une étape : c’est ce qui ancre vraiment la famille Gelin à Fixin, une racine que les trois générations ont su faire croître, sans jamais sacrifier la tradition au passage.Après un joli lifting en 2011 – nouveaux bâtiments modernes intégrés dans la tradition bourguignonne – le domaine poursuit son histoire familiale et son ambition, rayonnant jusque dans l’Hexagone mais aussi au Japon… (leurs cartons font le voyage pour de vrai, et pas qu’en salon : la distribution touche des restaurateurs, importateurs et amateurs lointains).Entre anecdotes d’héritiers (parfois pipées) et coups de folie œnologiques, le Domaine Pierre Gelin, c’est la promesse d’un terroir respecté, d’une transmission en douceur et d’une ambition qui ne connaît pas de frontières (ni de bon de douane récalcitrant).

Venez flâner du côté de Fixin et poussez la porte du chai pour saisir l’âme de ce vignoble… et parfois croiser la famille en bottes, au détour d’une cuverie.

Des vins qui font parler (et saliver) : Coup d’œil sur les cuvées stars, secrets d’appellation et sols de caractère

On ne fait pas de figuration chez les Gelin ! Vous rêviez de diversité ? Accrochez-vous : ici, le vignoble se la joue tour du monde en quelques appellations, version Côte de Nuits, portée par deux parcelles en monopole (une particularité bourguignonne rare où tout un clos appartient à un seul domaine).

• Clos Napoléon (Fixin 1er Cru, monopole chéri) : le boss du domaine, taillé pour les fans de typicité et de longues gardes (le genre de bouteille qu’on cache pour les grandes occasions, ou pas). Son terroir calcaire donne des nuances mentholées-réglissées avec un joli fond de sol argilo-calcaire.

• Gevrey-Chambertin Clos de Meixvelle Monopole : charme et élégance (et monopole, parce que les bonnes choses, on préfère ne pas les partager). À Gevrey-Chambertin, l’alliance entre les vieilles vignes de Pinot Noir et un sol profond offre structure et finesse.

• Chambertin Clos de Bèze : la légende version Gelin. Le pinacle de la Côte, pour ceux qui veulent jouer dans la cour des grands, prix d’entrée plus salé mais plaisir max. Racines puissantes dans le sol, maturité exceptionnelle du raisin et microclimat réputé.

• Fixin 1er Cru Les Hervelets : l’alternative charmeuse, à l’aise pour amadouer les amateurs de soyeux. Ici, la profondeur du sol argilo-calcaire donne un fruit souple et des tanins bien tapissés, jamais massifs.

• Bourgogne Aligoté : la belle surprise, blanc junky, croquant et désaltérant pour l’apéro ou le plateau d’huîtres improvisé. L’Aligoté, sur des marnes claires, développe ses arômes d’agrumes et de fleurs blanches avec une tension idéale.

• Bourgogne rouge : goûter à la Bourgogne selon Gelin, c’est du plaisir immédiat, au tarif sage, sur une trame en fruits rouges, léger poivre et une robe rubis intense.

Bonus maison : chaque millésime (2018, 2019, 2020, 2021…) a sa propre signature. D’une année sur l’autre, évolution de la production, variations du climat (parfois sec, parfois généreux), chaque récolte dessine un profil aromatique unique. Accessible, mais conçue pour durer : 10 à 15 ans pour les grands crus. Les vins passent 18 mois en cave, les tanins s’assouplissent, la robe prend en profondeur, les arômes se densifient doucement. Les vendanges se décident à la maturité optimale (il est arrivé que les cellules météo du coin soient plusieurs fois consultées par la tribu avant de couper le premier raisin…).

Panorama express des cuvées disponibles

Faites votre choix et parcourez la liste des cuvées disponibles à la vente. 🍷✨

Et si on poussait plus loin du côté de Fixin ?

Si la maison Gelin vous a charmé par son esprit familial et son enracinement dans le terroir, autant en profiter pour varier l’expérience avec un autre fixin rouge ! Entre tradition pure bourguignonne, démarches innovantes et orientation bio, le Domaine Ballorin & F. signe lui aussi une expression toute personnelle de l’appellation, à retrouver ici.

Un terroir, des pratiques (et un peu de magie verte) : L’environnement, c’est pas que du Greenwashing

Le Domaine Gelin a toujours choisi de protéger autant la nature que l’intégrité de son vin. Ici, la notion de pratiques durables ne date pas d’hier. Lutte raisonnée, conversion bio, expérimentation de la biodynamie, limitation des produits chimiques, retour des labours, priorité à la biodiversité : tout est fait pour que la vigne puisse respirer, le sol garde son équilibre, et la faune soit réellement présente (certains matins, il n’est pas rare d’apercevoir des haies fleuries ou un mulot pressé entre deux rangs).Il faut mentionner que le domaine communique aussi bien dans les salons que sur les réseaux, n’hésite pas à participer à des concours ou à des événements œnologiques. Entre la vigne et la table de dégustation, la démarche environnementale est expliquée, preuves à l’appui.Pas d’artifice, juste l’envie que la vigne pousse tranquille, que le sol respire, que la faune vive bien avec la flore (ça sent l’émission nature, mais non, ici on déguste !). Les gestes suivent les mots, ici ce n’est pas du greenwashing. Pour la suite ? On avance, mais attentivement – parce qu’écoresponsabilité ne doit pas être un mot de façade.Renseignez-vous sur l’approche environnementale du domaine avant de trinquer ! 🌱

Notre avis de l’auteur (et un grain de sel sur le Fixin)

Allez, petit aparté maison : si vous ne jurez que par les « blockbusters » de la Bourgogne, testez donc le Clos Napoléon à l’aveugle. Surprise garantie : structure solide, fruits rouges bien mûrs, élégance épicée… et ce petit supplément d’âme qui fait lever un sourcil, puis deux (même chez votre copain sommelier snob, promis !). On a beau aimer le prestige d’un Clos de Bèze, le vrai frisson, il arrive parfois juste là, à Fixin, chez Gelin. Comme quoi, la Bourgogne, ce n’est pas qu’une question de grands noms, c’est avant tout une histoire de famille, de transmission… et de plaisir partagé.

Les caves et le chai : Le royaume du Pinot, entre tradition, pratiques patrimoniales et rock’n’roll œnologique

Ok, le terroir, on en parle, mais sur le terrain, ça donne quoi ?!Direction Fixin, dans les nouveaux bâtiments depuis 2011, où s’étalent 600 m² de caves tout équipées : élevage, stockage, chai et cuverie dernier cri. Ici, chaque cuvée suit sa propre route de vinification – certaines années, les grappes entières sont de la partie pour renforcer fraîcheur, nez, complexité et donner une touche de rock à l’assemblage final (l’art du décuvage ne s’improvise pas : parfois la famille se retrouve jusqu’à tard pour valider le bon moment).Côté élevage, on a droit à des passages rituels en cave, les regards de la tribu sur chaque barrique… Difficile de faire plus artisanal et pointilleux, mais jamais pesant. Et pour sentir cette ambiance propre à Gelin, rien ne remplace la venue sur place.

Les propriétés organoleptiques des cuvées & conseils grands restaurants (Paris, Dijon et au-delà)

Pas question de lâcher des rouges bourguignons sans boussole ! Chez Gelin, on cherche la vibration à table : les Fixin 1er Cru apprécient la compagnie d’une viande rouge saignante, toutes les côtes de bœuf grillées ou version bourguignon, mais aussi, selon les millésimes, des fromages bourguignons typiques (Langres, Époisses) et, pour les palais curieux, des associations plus aventurières façon grands restaurants parisiens.Voici quelques pistes repérées chez des sommeliers ou en dégustation :

• Fruits rouges exubérants (cerise, groseille, framboise), robe rubis intense, tanins présents mais fins.

• Notes épicées (poivre, muscade, parfois réglisse ou touche mentholée).

• Bouffée d’herbes de Provence, une pointe chocolatée ou moka sur les années puissantes.

• Millésimes récents : finale fraîche, toujours un fond digeste.

Tenté de vous lancer ?

• Clos Napoléon : côte de bœuf maturée, tataki de canard, vieux Langres.

• Clos de Meixvelle : filet mignon sauce truffe, pigeonneau rôti, pâte persillée.

• Chambertin Clos de Bèze : ris de veau aux morilles, bœuf Wellington, Époisses affiné, grand dîner “gastronomie française”.

• Bourgogne rouge : grillades, tartare, plateau apéro de charcuteries.

• Bourgogne Aligoté : fruits de mer, chèvre frais, sashimi, finger food japonais.

Osez un accord inattendu ou gardez une bouteille pour un dîner où les sourcils se lèveront à l’aveugle ! 🍽️

On en dit quoi, ailleurs ? : Avis, presse, concours et rapport qualité/plaisir

Le Domaine Pierre Gelin coche la case de la reconnaissance avec brio : en plus de la fidélité d’une clientèle en direct, la maison s’est vu gratifier de deux étoiles sur cinq par Bettane + Dessauve à plusieurs reprises. IN VINO CREDO salue l’originalité de l’épargne vin du domaine. Sans compter les retours enthousiastes sur Instagram (une story festivalière un samedi soir, un plateau d’huîtres signé Gelin, ou même un clin d’œil de grands restaurants parisiens ou d’ailleurs).Côté rapport qualité/plaisir : on reste sur une gamme de prix jugée cohérente par amateurs et guides. Le Bourgogne rouge autour de 32 €, Les Hervelets à 49 €, et Clos de Bèze qui tutoie le club premium (de 229 € jusqu’à 399 €, selon le millésime). La presse comme les réseaux notent la constance, la belle maturité des vins, mais aussi leur identité propre – quand certains domaines voisinent plus l’uniformisation.Le domaine n’hésite pas à participer aux salons viticoles et à présenter ses cuvées dans des concours (un Hermès du vin, selon une blague de caviste croisée à la dégustation). À noter aussi : des liens directs avec des importateurs au Japon ou ailleurs, preuve que le Bourgogne s’exporte au-delà de la tradition.Regardez les avis ou postez le vôtre : l’aventure se vit, et ça finit souvent en discussion tanique ! ✨

En direct du domaine : Vente, contact, visites, et vieilles vignes à réserver

Fan de click & collect à la bourguignonne, ou adepte du grand frisson en visitant le domaine ? Chez Gelin, tout est possible :

• Vente sur place avec accueil maison par Mme Gelin (le sourire, c’est garanti).

• Expédition France entière et à l’international (le Japon aussi – la Bourgogne, universellement convoitée).

• Épargne vin et réservation de vieux millésimes ; les amateurs de placements plaisir pourront aussi tenter de décrocher leurs allocations.

• Point relais, livraison, commande à distance ; ceux qui passent par la boutique online peuvent aussi guetter la sortie d’un millésime en primeur.

Aperçu des prix selon cuvée (et millésime, ça pique ou ça caresse) :

Et pour ceux qui rêvent d’un passage en Bourgogne : visites, dégustations commentées et quelques conseils pratiques pour découvrir les secrets du chai (la fermentation du Pinot Noir, son élevage, ou même une micro-leçon sur l’impact du sol et du climat sur la robe et les arômes).Passez commande, réservez une visite ou contactez directement le domaine ! (Et partagez votre ressenti après coup… sur les réseaux ou ailleurs !) 📞🍾