Un château qui ne fait pas que de la figuration
On aurait pu vous dire que c’est simplement « un château dans le Médoc » (POC !), mais Gruaud-Larose, c’est LA star de Saint-Julien-Beychevelle, blotti sur l’AOC Saint-Julien, là où le terroir flirte avec l’estuaire de la Gironde. Second Grand Cru Classé depuis le célèbre Classement de 1855 (oui, la gloire, c’est sérieux ici), terroir à tomber, microclimat généreux, super équipe de choc (vous l’avez, Stéphanie Lebaron aux manettes et Éric Boissenot à la potion secrète), tout ça tenu par la famille Merlaut, grande figure bordelaise.
Le domaine ? Ce n’est pas juste 82 hectares dont 50 dédiés à la vigne : ici, on parle biodiversité en barriques, gestion écosystémique et histoire de familles un brin dentelée (à peu près aussi intrigante qu’un Rubik’s cube version Bordelais : Gruaud, Larose, Baron Sarget, Cordier, Bethmann, puis Merlaut !). Du Médoc pur jus — sol de graves profondes, climat océanique — un pied dans l’estuaire, l’autre dans l’innovation durable (il suffit de croiser une ruche au détour d’un rang), et la nouvelle tour moderne inaugurée en 2024 qui joue la sentinelle gastro-chic sur tout le vignoble, comme un phare entre les vignes voisines de Beychevelle, Talbot ou Lagrange.
Voici la galerie photos du domaine (et tentez de repérer la nouvelle tour 2024 !).
Un patchwork de familles, de traditions et (évidemment) de révolutions !
Imaginez la saga : des Gruaud, des Larose, un Baron Sarget qui s’invite, une escale chez Cordier, puis l’arrivée en 1997 de la famille Merlaut aux commandes… Franchement, Dallas, à côté, c’est du vin de table. De Joseph Stanislas Gruaud (fondateur en 1725) à Désiré Cordier, puis Jean Merlaut, on passe par le fameux Classement 1855 (second Grand Cru Classé, le titre qui tire la révérence à tous les voisins), un coup de neuf façon Merlaut time en 1997 et, depuis 2022, bio, biodiversité et tutti quanti, avec certification Haute Valeur Environnementale niveau 3 et Agriculture biologique validée par l’Afnor et ISO 14001.
Ah… et la tour la plus instagrammable du Médoc, signée Lanoire & Courrian, et le paysagiste Vincent Lurton qui a repensé tout le parc façon biodiversité queen. Le parc, justement, c’est 3 ha et plus de 135 espèces végétales recensées — certains visiteurs s’amusent à compter les oiseaux ou à repérer la micro-forêt Miyawaki plantée façon laboratoire de biodiversité.
Pas mal non ?
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Faites un saut dans la timeline du château et partagez votre époque préférée sur les réseaux. À noter : chaque génération a laissé sa marque, y compris lors des grandes fêtes ou des ateliers vendanges ouverts au public lors de certains événements annuels.
Notre avis (et non, on ne vend pas la mèche… juste un peu !)
Alors, vous voulez le scoop façon insider ? Chez Gruaud-Larose, on ne badine ni avec l’histoire, ni avec la planète. On sent la patte des Merlaut, la rigueur de Stéphanie Lebaron, et l’obsession du détail sans prise de tête : ici, tout vise à mettre en avant un vin puissant mais pas tape-à-l’œil, un accueil haut de gamme sans chichi, et une biodiversité qui se la raconte façon Médoc sauvage (micro-forêt Miyawaki incluse, on applaudit des deux mains !).
Au détour d’une visite, il n’est pas rare d’entendre une anecdote sur une heureuse transmission intrafamiliale ou sur les liens tissés avec les vignerons voisins – et selon certains habitués, l’esprit ‘rock’n’roll’ du lieu va carrément jusqu’à l’organisation d’ateliers pédagogiques sur les haies et la conservation du gibier local.
Si vous cherchez le Grand Cru classique, vous l’avez – mais avec une touche rock’n’roll côté terroir et un écosystème signé XXIe siècle. À chaque visite, on repart avec des étoiles dans les yeux, du terroir sur le palais, et limite l’envie de s’installer (désolé, c’est réservé !).
Vignes à la cool ? Pas vraiment… Ici, c’est course de fond sur terroir premium
*Au menu : sol de graves profondes et denses, parcelles bichonnées (entre 6 667 et 10 000 pieds/ha, ici personne ne fait semblant), âges vénérables pour les ceps (48 ans en moyenne, c’est plus que la plupart des CV !), et… tadaaaa, une micro-forêt Miyawaki pour booster la biodiversité (on parie que vos voisins n’ont pas ça ?). Les cépages ? Cabernet Sauvignon majoritaire, Merlot, Petit Verdot, mais aussi Cabernet Franc selon la parcelle : le carré gagnant du Médoc, interprété en mode Grand Cru Classé, branché conversion biologique, biodynamie et Haute Valeur Environnementale niveau 3.
La biodiversité, là-bas, c’est saison après saison, et pas juste sur papier — entre ruches, chauves-souris, oiseaux, et parcelles test en agroécologie, le vivant occupe la scène. Ici, chaque grappe de raisin se reflète dans un écosystème vivant et durable, et le soin apporté à la vigne donne parfois l’impression d’un véritable rituel de précision – un ouvrier d’ici racontait que certains matins, on s’arrêtait pour observer la rosée sur les feuilles, comme pour mesurer la qualité du prochain millésime. Il faut le voir pour le croire.*
Offrez-vous une visite guidée dans les vignes et partez repérer la micro-forêt Miyawaki façon explorateur !
| Caractéristique | Détail technique |
|---|---|
| Sol | Graves profondes et denses |
| Densité de plantation | 6 667 – 10 000 pieds/ha |
| Âge moyen des vignes | 48 ans |
| Cépages principaux | Cabernet Sauvignon, Merlot, Petit Verdot, Cabernet Franc |
| Certification | HVE niveau 3, Agriculture biologique (depuis 2022), ISO 14001 |
| Micro-forêt Miyawaki | Installée pour maximiser biodiversité |
| Parc paysager | 3 ha, 135 espèces végétales recensées |
En cave : tradition, innovation et élevages soyeux (et pas que pour impressionner vos amis)
*Ici, le vin s’élève comme on éduque la fine fleur : 14 à 18 mois de barrique, suivant qu’on parle du Grand Vin, du Sarget de Gruaud Larose ou d’une cuvée rare. Vinification bois thermo et traçabilité alimentaire aussi sérieuses qu’une enquête de Sherlock. Résultat ? Des vins qui envoient du bois (littéralement !) avec une robe brillante, des tanins affûtés et un nez aussi complexe que la saga familiale.
Le chai, moderne mais discret, cache quelques cuves bois où la gravité naturelle est utilisée pour préserver l’intégrité des grappes. Sous la surface, chaque grappe est choyée, parfois triée grain par grain (expérience qui marque les visiteurs lors des ateliers vendanges), et il arrive que certains millésimes soient élevés en formats spéciaux pour les événements prestige du domaine.*
Réservez une dégustation pour passer votre palais du mode ‘touriste’ à ‘expert médocain’.
Sarget de Gruaud Larose : second vin, accessible mais ultra travaillé
Grand Vin : puissance, élégance, garde mythique (millésime 1986, 100/100 Parker, oui rien que ça !)
Élevage en barriques, sélection millimétrée selon millésime
Traçabilité alimentaire & vinification high-tech (ici, le sérieux, c’est vital)
Finesse, structure, garde – tout Médoc, tout Saint-Julien dans chaque goutte
Production annuelle : entre 350 000 et 400 000 bouteilles selon l’année et la météo (et parfois une cuvée ultra-confidentielle pour les collectionneurs !)
Œnotourisme : visites VIP, ateliers & immersion totale (votre feed Instagram va adorer)
Certains domaines se visitent en mode balade. Chez Gruaud-Larose, chaque visite (obligatoirement sur rendez-vous, s’il vous plaît !) ressemble à un festival : visites guidées, atelier vendanges et animation parcellaire pour jouer l’œnologue d’un jour, tour panoramique pour selfie immanquable, dégustations, ateliers pour s’initier ou épater la galerie. Le parc paysager (135 espèces, micro-forêt, ruches, oiseaux, chauves-souris, parcelles expérimentales en agroécologie) affiche ses couleurs biodiversité, version XXL.
Il n’est pas rare de croiser un groupe en pleine formation à la dégustation, parfois entouré de scolaires venus découvrir la biodiversité au cœur du vin. Un maître de chai racontait récemment à quel point « l’éveil à la transmission intergénérationnelle » fait partie intégrante de l’expérience.
Visites guidées sur rendez-vous
Tour panoramique de 18 mètres avec vue sur tout le Médoc (et selfie obligatoire)
Ateliers dégustation (thématiques ou sur-mesure, vin-fromage, millésimes…)
Ateliers vendanges ou découverte du parc paysager : micro-forêt Miyawaki, ruches, oiseaux, chauves-souris
Formation à la dégustation, animation pédagogique biodiversité
Parcelles expérimentales en agroécologie
Prenez rendez-vous pour une visite personnalisée : places limitées et souvenirs garantis ! Attention, tout l’espace boutique a été refait à neuf, avec une salle de dégustation design à la hauteur du Grand Cru.
Acheter (ou rêver un peu) : vins d’exception pour toutes les envies et tous les budgets
On ne va pas écrire tout ça juste pour l’amour du vin : entre le Grand Cru Classé, le fameux Sarget de Gruaud Larose (second vin au rapport qualité-prix redoutable), et les cuvées d’exception — il y en a pour toutes les caves !
Tarifs à partir de 50 €, millésimes de collection, boutique dernier cri sur site… Franchement, difficile d’avoir trop de Gruaud-Larose en cave (ne nous remerciez pas). À noter, certains millésimes ou formats spéciaux font régulièrement l’objet de dégustations ou d’événements prestige, et le palmarès accumulé au fil des ans suffit à faire rougir plus d’un grand cru voisin !
| Cuvée / Produit | Caractéristiques | Prix indicatif / Achat |
|---|---|---|
| Grand Cru Classé | Garde, puissance, millésimes reconnus (Classé 1855) | Dès 70 € / boutique et cavistes |
| Sarget de Gruaud Larose | Second vin, fruité, rapport Q/P, production annuelle variable | Dès 50 € / boutique, en ligne |
| Cuvées d’exception & millésimes | Sélection prestige, formats rares | Sur consultation |
| Visite découverte / Atelier | Sur rendez-vous | Dès 50 € / personne |
| Boutique sur site | Vins, accessoires, souvenirs, salle dégustation sur-mesure | Sur place, ou e-catalogue |
Jetez un œil à la boutique ou l’e-catalogue du château pour choisir (et gagner des points au prochain dîner). Sur certains millésimes, la récompense Robert Parker ou Decanter fait le bonheur des amateurs du Médoc, même les plus exigeants.